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Par mwa_lilith le 12 Mars 2006 à 13:32
Tiens, qu'est-ce que tu fais là ?
C'est moi, c'est Nathalie
Quoi tu me reconnais pas ?
Mais si
On était ensemble au lycée
C'est vrai, j'ai changé
J'ai des enfants, un mari
Bah quoi, t'as l'air surpris
J'étais pas destinée
A une vie bien rangée
J'étais perdue
Mon mari m'a trouvée
J'étais de celles
Qui disent jamais non
Les "Marie couche-toi là"
Dont on oublie le nom
J'étais pas la jolie
Moi, j'étais sa copine
Celle qu'on voit à peine
Qu'on appelle machine
J'avais deux ans de plus
Peut-être deux ans de trop
Et j'aimais les garçons
Peut-être un peu trop
Bien sûr, vous aviez eu
Des dizaines de conquêtes
Que personnes n'avaient vues
Toujours pendant les fêtes
Pour beaucoup d'entre vous
Je suis la première fois
De celles qui comptent
Mais pas tant que ça
Je n'étais pas de celles
A qui l'on fait la cour
Moi, j'étais de celles
Qui sont déjà d'accord
Vous veniez chez moi
Mais dès le lendemain
Vous refusiez en public
De me tenir la main
Quand vous m'embrassiez
A l'abri des regards
Je savais pourquoi
Pour pas qu'on puisse nous voir
Alors je fermais les yeux
A m'en fendre les paupières
Pendant que pour guetter
Vous les gardiez ouverts
Je me répétais :
" faut pas que je m'attache "
Vous vous pensiez :
" il faut pas que ça se sache "
Mais une fois dans mes bras
Vos murmures essoufflés
C'est à moi, rien qu'à moi
Qu'ils étaient destinés
Enlacée contre vous
A respirer vos cheveux
Je le sais, je l'affirme
Vous m'aimiez un peu
Certaines tombent amoureuses
C'est pur, ça les élève
Moi, je tombais amoureuse
Comme on tombe d'une chaise
Et gonflés de l'avoir fait
Vous donniez conférence
Une souris qu'on dissèque
Mon corps pour la science
Je nourrissais
Vos blagues de caserne
Que vous pensiez viriles
Petits hommes des cavernes
D'avoir pour moi
Un seul mot de tendresse
Vous apparaissait
Comme la pire des faiblesses
Vous les fiers à bras
Vous parliez en experts
Oubliant qu'dans mes bras
Vous faisiez moins les fiers
Et les autres filles
Perfides petites saintes
M'auraient tondue les cheveux
A une autre époque
Celles qui ont l'habitude
Qu'on les cajole
Ignorent la solitude
Que rien ne console
Vous veniez chez moi
Mais dès le lendemain
Vous refusiez en public
De me tenir la main.BENABAR
1 commentaire -
Par mwa_lilith le 10 Mars 2006 à 16:56thirty licks with a belt - playing tricks on myself
and i wonder if everyone else is this way
a succession of tests a triumphant success
each time it's still intact at the end of the day
thirty drops in a glass - keep my temper and pass
with my breath held you bastards i'll get you! but then -
its not really so bad, there's still mom there's still
damage to do before they wrest the axe from my headsits no mystery: you should obviously go
before i break everything
you're always telling me that youre dying to know
but you're not really listeninghow do i manage to station myself in harms way
and only get hit with a ticket for loitering
that i have no means to pay - and no strength to argue
the voices are infesting up through the floorboards and they're
murmuring murder me
if i could shut them out just for an hour i swear
i could stop this catastrophethirty day guarantee
but that can't include me
after all i'm at home in this childproof world
no sharp corners or glass
no small objects or plastic bags
please, these are death to a delicate girlits no mystery - you should obviously know
that i'll destroy everything
so dont keep telling me that youre dying to know
cause you'll get what youre asking forhow can it be that i still put myself in harms way
and only get hit with a ticket for loitering
that i have no means to pay - what kind of place is this?
now all the voices are screaming this just isnt fair
but i've got a fool proof plan
if i can get them alone for an hour i swear
it'll look like an accident
i could be decent yet
i'll make up for everything
i could be president....THE DRESDEN DOLLS
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Par mwa_lilith le 7 Mars 2006 à 18:51
Si je n'avais pas l'air si prude
Si le savoir-vivre n'était
Chez moi une telle habitude
Si je n'étais pas si secret
Si avant de parler sept fois
Ma langue n'allait rotative
Si je ne comptais pas mes doigts
Pour éviter toute dérive
Si chez moi les bonnes manières
N'étaient pas si envahissantes
Je les écraserais par terre
Avec une force ahurissante
Si je n'accrochais à mes tempes
Deux impeccables favoris
Si je n'éteignais pas la lampe
Lorsque j'ôte mes dessous gris
Si je ne rougissais pas tant
Si je frémissais un peu moins
Si par plaisir de temps en temps
Je m'accordais un petit joint
Si ma vie était moins parfaite
Si j'avais le goût du danger
Si je savais faire la fête
Et juste un soir te déranger
Si j'acceptais de prendre part
Aux discussions grasses et salaces
Pour moi aussi avoir ma part
Du gâteau le plus dégueulasse
Si j'arrivais de ma campagne
Avec mes gros sabots merdeux
Si je me baladais en pagne
Avec des airs libidineux
Si je te regardais de haut
Si je te prenais par derrière
Si j'atteignais les idéaux
De ceux qui cassent les barrières
Si je n'avais plus peur de rien
Si je ne craignais plus personne
Je pourrais te dire : allez viens
Je t'emmène en Sierra Leone
Avec class et virilité
Je décrocherais du plafond
L'abat-jour couleur voie lactée
Pour te l'offrir
Mais mon grand malheur c'est qu'avec
Des si on peut aller très loin
Sans eux je me retrouve à sec
Je ne fais rien je ne fais rien
Je ne fais rien je ne fais rien
Mais alors rien ce qui s'appelle
RienJEANNE CHERHAL
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